- Doctorant en Psychoéducation
- Entrepreneur
- Formateur
Je suis un chercheur et un entrepreneur, mais je suis avant tout un intervenant psychosocial. À ce titre, mon objectif est de prendre les meilleures décisions pour mes patients, non seulement pour éviter d’empirer leur état, mais surtout pour avoir le plus de chances possible d’améliorer leur situation. Je veux que mes patients aillent mieux!
Mais je sais aussi à quel point il est facile de se tromper. À quel point il est facile d’utiliser une méthode qui ne fonctionne pas et de se convaincre que ce que l’on fait aide les gens. J’ai connu des intervenants qui ont utilisé des méthodes inefficaces, voire néfastes, et qu’il a fallu des années pour qu’ils s’en rendent compte. Et ces intervenants n’étaient pas incompétents. Au contraire, certains étaient bien plus doués que moi! Mais je refuse d’être l’un d’entre eux. Tout au moins, je veux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour éviter de vivre cette situation.
Or, pour que mes décisions et mes interventions soient optimales, je dois commencer par la base : avoir accès à la meilleure information.
Là est tout le problème : l’information de qualité est souvent très difficile à trouver (quel intervenant a le temps aujourd’hui de passer des heures à fouiller une base de données avant chaque intervention?), contrairement à l’information de mauvaise qualité (essayez de rechercher de l’information fiable sur Internet).
J’ai donc cherché par tous les moyens à changer cette situation.
Le changement, j’en suis convaincu, passe d’abord par la compréhension. Voilà pourquoi j’ai centré mes recherches sur le transfert de connaissances (maîtrise) et les pratiques fondées sur les données probantes (doctorat).
La littérature a confirmé ce que je pensais : l’information scientifique n’atteint pas ceux qui en ont réellement besoin.
En effet, nous vivons dans un système où l’on paye des chercheurs pour qu’ils créent des connaissances, où des milliers d’intervenants ont besoin de ces connaissances, mais surtout, où nous ne faisons aucun effort pour que ces dernières circulent d’un groupe à l’autre.
Pour vous donner une idée de la gravité de la situation, en santé publique, on estime que seulement 14 % des recherches scientifiques sont réellement mises en application, et ce, en moyenne 17 ans après avoir été menées (Ammerman, Smith et Calancie, 2014). Ainsi, on estime que seulement 30 à 50 % des gens reçoivent les soins recommandés (Graham, Logan, Harrison, Straus, Tetroe, Caswell et Robinson, 2006).
Nous ne connaissons pas encore les chiffres pour l’intervention sociale, mais ils sont sans aucun doute pires qu’en médecine. C’est une situation inacceptable, et je me suis engagé à la changer.
Afin d’apporter une solution à ce problème, j’ai premièrement décidé de créer l’organisme Unipsed. En 2011, j’ai mis en ligne un site Web d’information en psychoéducation (www.unipsed.net). Grâce à son succès et à son caractère novateur, ce site a d’ailleurs reçu un prix AVENIR en 2015, dans la catégorie Société, communication et éducation.
Mais je souhaitais aller plus loin et créer un outil qui soit encore plus convivial pour les intervenants. En 2015, j’ai donc inventé un système modulable de fiches pour l’intervention psychosociale combinant informatique et support physique : les PsychoFiches. Afin de développer cet outil, j’ai découvert le domaine de l’entrepreneuriat et lancé avec Geneviève Chénard Les éditions Polyvalence. Nous avons d’ailleurs gagné le Défi Entrepreneuriat Diversité du Centre d’entrepreneuriat Poly-UdeM.
Déjà, grâce à Unipsed, aux PsychoFiches et aux éditions Polyvalence, je suis reconnu dans mon domaine comme un innovateur. J’ai ainsi reçu en 2016 un prix AVENIR dans la catégorie Personnalité 2e et 3e cycles.
Toutefois, je souhaite aller encore plus loin, et je m’intéresse actuellement à la façon dont l’intelligence artificielle pourrait aider les intervenants dans leur pratique.
Je suis persuadé qu’il est capital de redonner à la société (mes projets sont des entreprises sociales) et de ne jamais perdre de vue ce qui se passe le terrain. C’est pour cette raison je me suis donné un nouveau mandat : travailler bénévolement à Suicide Action Montréal. Que vous partagiez mes idéaux ou que vous souhaitiez simplement mieux me connaître, je vous souhaite une excellente visite sur mon site.
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